Témoignage de Joseph Leddet

Bilan d’une année de coronavirus

Effets létaux : plutôt qu’une pandémie, une simple grosse grippe
Durant l’année 2020, l’épidémie de coronavirus aura fait officiellement au total 1.9 million de morts (grâce à des statistiques dopées à l’EPO), soit 1/2500e de la population mondiale. Si l’on respecte le poids des mots, on ne peut pas parler là de pandémie (qui implique au moins un mort sur cinquante ou cent), ni même d’épidémie (un mort sur cinq cents ou mille). Il ne s’agit là que d’une bonne grosse grippe, à peine plus létale que la plupart des grippes annuelles ordinaires. Par contre, au niveau médiatique, c’est à l’évidence une pandémie de premier rang, qui aura capté l’an dernier jour après jour et nuit après nuit tous les écrans de télé et toutes les déclarations officielles : impossible d’y échapper quand on allume son poste ou quand on consulte son journal. Il est ainsi paradoxal de constater la persistance continue et ininterrompue d’information sur un fléau presque insignifiant, mais qui aura manifestement infesté les cerveaux des dirigeants mondiaux, jusqu’à les rendre quasi-dingos. L’explication de ce phénomène, qui a conduit à mettre sous cloche la vie de toute la population, supprimant du jour au lendemain ses libertés individuelles, est sans doute liée à un mélange de bêtise, de lâcheté, de mimétisme et de crainte d’être poursuivis en justice pour cause de mauvaise gestion, de la part de dirigeants loin d’être à la hauteur.

Effets économiques : une catastrophe de grande ampleur

Si l’on s’en tient au cas français, la gestion de l’épidémie, assez peu efficace sur le plan médical et organisationnel, se sera révélée catastrophique à la fois pour les libertés individuelles et pour les activités économiques. C’est ainsi que des secteurs entiers (hôtellerie, restauration, spectacles, salons et congrès, transports aériens…) ont été mis en veilleuse, voire à l’arrêt complet par les pouvoirs publics. De même, les universités sont restées fermées, et aussi pendant pas mal de temps les écoles, collèges et lycées. Contraints par le confinement ou par le couvre-feu, les gens ont été obligés de rester chez eux plus que de raison, avec divers traumatismes psychologiques à la clé. L’arrêt brutal des activités économiques, et ce en dépit des mesures d’aide compensatoires (primes, prêts garantis par l’Etat, chômage partiel…), va nécessairement entraîner en 2021 des dépôts de bilan par dizaines de milliers, assortis d’une chute du PIB de 10% en 2020, et ce juste pour éviter qu’une poignée de personnes malades et âgées meurent un peu plus tôt que prévu. Décidément, nos dirigeants marchent sur la tête, et toute la population se laisse berner, prenant pour argent comptant tout ce qu’on leur raconte à la télévision. George Orwell, reviens parmi nous, tu vas vraiment bien t’amuser !
Que faire pour en revenir à une situation de bon sens ?
Pour lutter efficacement contre la propagation de l’épidémie, nous proposons trois mesures concrètes : primo, supprimer les statistiques de contamination et de morts du Covid, en les rangeant dans la rubrique « affections respiratoires », sachant qu’en 2020 la rubrique « grippe » a déjà été remplacée sans autre forme de procès par la rubrique « Covid » (d’où aucun mort de grippe l’an dernier, contre 10 ou 15 000 annuels en moyenne) : il n’y aura plus alors ni cas positifs ni décès dus au virus. Secundo, interdire les tests PCR ou équivalents, ou bien les facturer à 100€ non remboursables par la Sécu : on constatera ainsi une chute drastique du nombre de nouveaux contaminés. Tertio, pour s’occuper quand même des quelques personnes vraiment malades du virus, mettre en place d’urgence – comme cela aurait dû être fait dès le début 2020 – 40 ou 50 000 lits de réanimation, en mobilisant hôpitaux publics, cliniques privées et si nécessaire hôtels fermés pour cause d’inactivité : 4 ou 500 lits temporaires en moyenne par département, ce n’est pas la mer à boire pour un grand pays comme le nôtre. En fait si dès le départ, comme l’a dit le président Macron, « nous sommes en guerre », il aurait fallu confier la gestion de la crise non pas à l’incapable administration sanitaire (dirigée par des « flèches » comme Olivier Véran, Jérôme Salomon ou Martin Hirsch), mais à l’Etat-major de l’armée de terre, rompu qu’il est à l’art des manoeuvres de terrain.
Pour conclure, tout cela une fois acté, il faudra sans tarder laisser la vie sociale et professionnelle reprendre son cours normal, comme avant ; bref, rendre à tous nos concitoyens leur liberté de vivre et de travailler comme ils le veulent, en oubliant attestations de déplacement, horaires de couvre-feu, limitations d’entrée, masques, gel hydroalcoolique et tous autres falbalas aussi inutiles que débilitants…

 

Retour d’Afrique
Ayant eu la chance de séjourner 15 jours en Afrique de l’Ouest au passage de 2020 à 2021, plus précisément à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, voici mes premières impressions depuis mon retour à Paris.

De la zone occupée à la zone libre
Une fois réglées les formalités françaises de test « Covid » et d’obtention du visa ivoirien, le vol de Paris à Abidjan nous téléporte en quelques heures de la zone occupée à la zone libre: l’arrivée dans la chaleur moite de l’aéroport Houphouët-Boigny nous ouvre les portes d’un monde différent dont nous avions perdu les sensations, à savoir le monde d’avant ; plus d’horribles masques chirurgicaux à porter dans la rue sous peine d’amende, des commerces ouverts toute la journée et aussi le soir, des restaurants et des bars accueillants jour et nuit, une population locale souriante et décontractée, en dépit de la forte température et de conditions de vie financières souvent difficiles. Ce changement d’ambiance influe naturellement sur le moral : la possibilité de se déplacer comme on veut, d’aller à la piscine, de faire du sport, d’aller au cinéma, de boire un verre à la terrasse des cafés chics ou des « maquis », de passer une soirée tardive dans un bar ou dans une boîte de nuit, de rencontrer qui l’on veut où l’on veut, constitue un luxe perdu depuis déjà longtemps ici en France. Et cela crée un sentiment de repos, où le stress fait place à une impression de bien-être, et ce en dépit d’une circulation automobile particulièrement encombrée en centre-ville et d’équipements collectifs parfois insuffisants.

Conséquences en termes d’activité

Cette ambiance de liberté est propice à la fois pour les comportements individuels, où les gens sont « relax » et heureux de vivre, et pour l’activité économique, où tous les projets semblent possibles ; qui dit projet dit visibilité, marges de manoeuvre et espoir de réussite, toutes choses interdites aujourd’hui en France pour cause de néo-totalitarisme sanitaire. A contrario, dans un pays normal, celui du monde d’avant, les choses coulent d’elles-mêmes, malgré les inévitables difficultés de mise en oeuvre, car au moins là on sait sur quel pied danser. Et cela donne envie d’agir, d’avancer, de faire des choses.
Pour mémoire, la Côte d’Ivoire, globalement épargnée par le coronavirus, est l’un des seuls pays du monde ayant eu une croissance positive en 2020 (de l’ordre de +1.6%) et sa monnaie, le franc CFA, est convertible à parité fixe contre euro (1 franc CFA vaut 1 centime d’ex- franc français, soit environ 0.15 centime d’euro), via une garantie de de la Banque de France où sont déposées 50% des réserves de change du pays, et avec des billets imprimés en France, ce qui sécurise les investissements nationaux ou étrangers en territoire ivoirien. Outre ses partenaires traditionnels français, le pays accueille actuellement de nombreux investisseurs chinois pour les infrastructures, et libanais pour le commerce et le bâtiment.

Retour en zone occupée
Après ce court séjour sans contrainte vient le retour à la réalité d’ici. Sitôt passés le vol Abidjan/ Paris et le trajet en taxi vers le centre-ville, l’ambiance néo-parisienne revient au goût du jour, sur cette nouvelle terre de contraintes, masques imposés, couvre-feu à 20h (et peut-être bientôt 18h), restaurants et bars fermés, cinémas et théâtres arrêtés, salles de sport interdites, quidams stressés par cette incessante rumeur médiatique covidienne…Tout le monde se plaint, les étudiants isolés se suicident, les restaurateurs se désespèrent, les salariés inactifs s’ennuient. L’horizon est bouché et les dirigeants naviguent à vue, accumulant les mesures aussi arbitraires que contradictoires, mais à coup sûr toutes liberticides.
Conclusion : vivement s’échapper en vitesse de ce monde en délire, pour se réfugier dans la clandestinité, dans la résistance, pour vivre normalement, en Afrique ou ailleurs, dans un endroit du monde encore épargné par cette folie collective, s’il peut en exister durablement encore quelques-uns, comme aujourd’hui dans la chaleur abidjanaise.

Rappel des dernières mesures gouvernementales
Ce jeudi 14 janvier, le Premier ministre Jean Castex a annoncé deux nouvelles mesures contraignantes : d’une part,
couvre-feu à 18h étendu à la France entière, pour 15 jours au moins; d’autre part, test PCR négatif exigé à la frontière
pour les personnes venant ou revenant des DOM-TOM ou d’un pays hors Union européenne, leur entrée étant
assortie d’un engagement sur l’honneur de s’isoler pendant 7 jours avant de faire un second test.
Commentaire sur le couvre-feu à 18h
Cette mesure supprime, sur tout le territoire, la liberté de sortir et de circuler entre 18h et 6h, soit la moitié du temps.
Elle va poser des problèmes pratiques pour les gens qui travaillent et qui doivent aussi faire leurs courses : avec des
magasins fermés dès 17h30 ou 18h, ils n’auront pas toujours le temps matériel d’y passer, sauf le weekend. D’où
des risques d’encombrement des commerces et des grandes surfaces en fin d’après-midi et tout le samedi-dimanche,
ce qui n’est pas bon a priori pour entraver la circulation du virus. Et du point de vue des commerçants, notamment
ceux dits « non essentiels », cela va encore davantage réduire leur chiffre d’affaires déjà écorné par le couvre-feu
de 20h : ils n’avaient pas besoin de cela.
Commentaire sur le contrôle aux frontières
Le fait d’imposer un test PCR à la frontière pour les voyageurs venant ou revenant en France est a priori une bonne
chose. Cela étant, pourquoi limiter cette contrainte aux seules personnes arrivant des DOM-TOM ou des pays non
membres de l’UE ? Le Premier ministre a indiqué que le virus circulait plus que chez nous dans certains Etats
européens voisins, comme la Belgique ou l’Allemagne: pourquoi donc ne pas imposer aussi un test PCR pour les
voyageurs en provenance de ces pays, et de façon générale pour toutes les personnes venant de l’étranger, y compris
de tous les pays de l’UE ? Est-il viralement plus dangereux pour nous d’admettre sur notre sol un américain, un russe
ou un chinois (obligatoirement soumis au test PCR) qu’un bulgare ou un roumain (non soumis au test PCR) ? Tout
cela est parfaitement illogique et contradictoire. Enfin, comment l’engagement sur l’honneur de s’isoler pendant 7
jours pourra-t-ilêtre contrôlé ? Apriori,cela paraît techniquement impossible, sauf àenfermer chaque personne
dans une chambre d’hôtel, avec surveillance de police à la clé.
Conclusion
Une fois de plus, notre gouvernement démontre qu’aujourd’hui Ubu-roi trône au pouvoir. Vivement que les français
se révoltent contre ces dirigeants de carton-pâte, dépassés à la fois par le contexte épidémique et par leur absence
d’organisation, et qui nous prennent vraiment pour des idiots.
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